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J e (u)
20 juin 2007

Pardonne-moi.

Il aurait fallu le fuir dès le début, lui dire de ne pas s'attacher ou même de m'oublier avant même d'essayer de me connaître. Mais je l'ai laissé m'approcher, je l'ai peut-être même poussé dans mon piège à coup d'sourires charmeurs et d'phrases bourrées d'sous-entendus. Je n'pensais pas encore que je lui ferai du mal. Nous deux, c'était comme une évidence, depuis le début. On était obligé d'se rencontrer et d'faire un bout d'chemin ensemble. Mais il aurait dû s'contenter de l'interdit, il a préféré tout quitter pour moi. Ils me surréstiment tous, je ne suis pas quelqun de bien, je ne suis pas quelqun auquel il faut s'attacher. Il ne faut s'attendre à rien d'ma part, je suis si paradoxale que j'en suis devenue imprévisible et incompréhensible. Et je lui ai fais du mal. Je n'ai pas sû l'aimer comme il le fallait, ni l'apprécier comme il le méritait. J'ai continué d'aimer un autre sans m'en rendre compte. Et de cette façon, j'me suis empêchée de m'attacher à lui. Je ne lui ai pas donné sa chance. Avant même que cela commence, c'était terminé. Par ma faute. Car je n'ai pas eu le courage de m'avouer mes sentiments, et d'repousser cet homme qui m'désirait et qui avait quitté celle qui l'aimait, pour moi. Et je lui ai mentis, et j'ai été hypocrite. J'ai remis ce masque et j'ai préféré la facilité, j'me suis de nouveau contentée du semblant alors que je m'étais promi de n'plus retomber dedans. J'me suis détestée mais j'ai continué. Et pourtant j'étais alors consciente de tout ce que je faisais et de ce que j'ressentais. Je n'pouvais pas l'aimer puisque j'en aimais un autre. Mais au moins j'avais une présence à côté de moi, je savais qu'il pensait à moi quand je n'étais pas là. Et moi j'ai une peur absolue de la solitude, j'ai besoin d'être entourée, d'me savoir aimée et reconnue pour exister. Alors j'en ai profité, et je m'en suis voulue. Et lui il s'attachait de plus en plus, mais il m'laissait ma liberté pour pas m'étouffer, il savait que c'était important pour moi, d'être libre. Et un soir je lui ai planté le couteau dans le dos, en fourbe. Ce soir là c'était il y'a seulement quelques jours, j'ai séduis celui que j'aimais, et il est tombé dans l'panneau, comme tous les autres. L'espace d'un instant, tout était comme avant. J'me sentais bien, j'avais l'impression de renaître. De vivre à nouveau dans le vrai. Et j'me suis laissée porter par ses promesses et ses espoirs de renouveau. J'y ai cru, et c'est ma plus grande faiblesse que de donner plus d'importance et de confiance aux autres qu'à moi-même. Mais j'suis comme cela, je n'y peux rien. Et le lendemain je m'en suis voulu, mais j'étais bien. J'étais à nouveau moi-même, et c'est dans les larmes que je l'ai quitté. J'ai été sincère et je lui ai fais du mal alors que c'était la dernière chose que j'voulais. Si j'suis partie ce n'est pas, comme beaucoup le pensent, pour récupérer celui que j'aimais. C'était seulement pour éviter de faire du mal à celui qui ne tarderai pas à tomber amoureux de moi. Et j'ai tout foutu en l'air. En le quittant j'ai tout perdu. Je ne dois m'en prendre qu'à moi. J'avais tout, et j'ai tout laissé pour une putain d'illusion. Et le pire c'est que j'me suis laissé croire en des promesses qui n'étaient que trompeuses. Je suis tellement naïve, parfois.

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J e (u)
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