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J e (u)

20 juin 2007

Briseuse de <3

Je ne sais pas, je ne sais plus. Peut-être, peut-être pas, je doute. Je ne sais plus où j'en suis, ni même qui je suis. J'avance mais mes pas ne laissent plus de traces derrière moi. Ma vie devient vide, insignifiante. Et c'est ce que je redoutais le plus. Le mal que je fais aux autres, il faut qu'il se répercute sur moi. Je n'ai pas droit d'être heureuse si d'autres souffrent par ma faute. Alors je m'empêche d'exister vraiment pour ne pas avoir trop de remords. C'est lâche et égoïste, je sais, mais c'est la seule solution que j'ai trouvé.
Et je me perds. Je ne suis plus sûre de rien. Ces sentiments qui étaient avant évidents, ne le sont plus aujourd'hui. Et je regrette bien des choses. Seulement je ne peux plus faire marche arrière. Tout est trop tard. J'ai voulu aller trop vite, pour ne pas gacher le temps qui m'était donné, pour essayer de vivre ma vie du mieux que j'pouvais, et aussi parce que j'étais aveuglée et que j'avais besoin de plaire. En fait tout me rattrappe, cela recommence, comme avant. Et je perds à nouveau toute confiance, parce que j'ai échoué alors que j'avais tout pour réussir. Je m'en veux tellement en fait. On me croit indifférente, on m'croit hors de portée de tout ça, on croit qu'il n'y a que les autres qui souffrent, on doit penser que je n'ai que ce que je mérite parce que je ne fais que jouer avec les hommes. Et moi je ne comprends pas. Je ne comprends pas que ces hommes tombent amoureux de moi de cette façon. Et c'est dur à comprendre mais c'est lassant. Je préférerai tellement avoir un seul homme à aimer, que tout soit plus simple. Et à la place j'enchaine les maladresses et j'finis par entrainer tout le monde dans la chute. C'est ma façon de leur montrer qu'il ne faut pas s'attacher à moi..

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20 juin 2007

Pardonne-moi.

Il aurait fallu le fuir dès le début, lui dire de ne pas s'attacher ou même de m'oublier avant même d'essayer de me connaître. Mais je l'ai laissé m'approcher, je l'ai peut-être même poussé dans mon piège à coup d'sourires charmeurs et d'phrases bourrées d'sous-entendus. Je n'pensais pas encore que je lui ferai du mal. Nous deux, c'était comme une évidence, depuis le début. On était obligé d'se rencontrer et d'faire un bout d'chemin ensemble. Mais il aurait dû s'contenter de l'interdit, il a préféré tout quitter pour moi. Ils me surréstiment tous, je ne suis pas quelqun de bien, je ne suis pas quelqun auquel il faut s'attacher. Il ne faut s'attendre à rien d'ma part, je suis si paradoxale que j'en suis devenue imprévisible et incompréhensible. Et je lui ai fais du mal. Je n'ai pas sû l'aimer comme il le fallait, ni l'apprécier comme il le méritait. J'ai continué d'aimer un autre sans m'en rendre compte. Et de cette façon, j'me suis empêchée de m'attacher à lui. Je ne lui ai pas donné sa chance. Avant même que cela commence, c'était terminé. Par ma faute. Car je n'ai pas eu le courage de m'avouer mes sentiments, et d'repousser cet homme qui m'désirait et qui avait quitté celle qui l'aimait, pour moi. Et je lui ai mentis, et j'ai été hypocrite. J'ai remis ce masque et j'ai préféré la facilité, j'me suis de nouveau contentée du semblant alors que je m'étais promi de n'plus retomber dedans. J'me suis détestée mais j'ai continué. Et pourtant j'étais alors consciente de tout ce que je faisais et de ce que j'ressentais. Je n'pouvais pas l'aimer puisque j'en aimais un autre. Mais au moins j'avais une présence à côté de moi, je savais qu'il pensait à moi quand je n'étais pas là. Et moi j'ai une peur absolue de la solitude, j'ai besoin d'être entourée, d'me savoir aimée et reconnue pour exister. Alors j'en ai profité, et je m'en suis voulue. Et lui il s'attachait de plus en plus, mais il m'laissait ma liberté pour pas m'étouffer, il savait que c'était important pour moi, d'être libre. Et un soir je lui ai planté le couteau dans le dos, en fourbe. Ce soir là c'était il y'a seulement quelques jours, j'ai séduis celui que j'aimais, et il est tombé dans l'panneau, comme tous les autres. L'espace d'un instant, tout était comme avant. J'me sentais bien, j'avais l'impression de renaître. De vivre à nouveau dans le vrai. Et j'me suis laissée porter par ses promesses et ses espoirs de renouveau. J'y ai cru, et c'est ma plus grande faiblesse que de donner plus d'importance et de confiance aux autres qu'à moi-même. Mais j'suis comme cela, je n'y peux rien. Et le lendemain je m'en suis voulu, mais j'étais bien. J'étais à nouveau moi-même, et c'est dans les larmes que je l'ai quitté. J'ai été sincère et je lui ai fais du mal alors que c'était la dernière chose que j'voulais. Si j'suis partie ce n'est pas, comme beaucoup le pensent, pour récupérer celui que j'aimais. C'était seulement pour éviter de faire du mal à celui qui ne tarderai pas à tomber amoureux de moi. Et j'ai tout foutu en l'air. En le quittant j'ai tout perdu. Je ne dois m'en prendre qu'à moi. J'avais tout, et j'ai tout laissé pour une putain d'illusion. Et le pire c'est que j'me suis laissé croire en des promesses qui n'étaient que trompeuses. Je suis tellement naïve, parfois.

20 juin 2007

Prenez la parole si vous le souhaitez.

Je devrais vous raconter comme je l'ai aimé, vous écrire toutes les choses que je n'ai jamais osé lui dire, vous montrer le bonheur et toutes ses facettes. C'était la deuxième fois que j'étais amoureuse, et quand j'y repense j'me dis que la première fois n'a pas autant compté. Jamais je ne m'étais autant donné à un homme, et jamais un homme comme lui avait tout abandonné pour notre amour. Ca peut paraitre stupide comme ça, mais en fait c'est juste beau. Quand je pense à lui, je pense à tous ces moments qui nous unissent, et qu'personne ne pourra jamais nous prendre. Je le revois encore m'embrasser pour la première fois, ou peut-être était-ce moi qui l'ai embrassé. Je ne sais plus, mais ça n'a pas vraiment d'importance. L'important c'était lui et moi, et rien d'autre. Et pourtant quand tout s'est arrêté, je me suis sentie soulagée. Je ne sais pas pourquoi, peut-être que je ne voulais pas laisser notre amour s'essouffler, puis s'arrêter pour de bon, sans jamais plus vouloir qu'il ne reprenne. Parce qu'au fond, c'est souvent comme cela. Cela fait mal, mais il n'y a tellement plus rien que tout est perdu d'avance. Et moi j'ai préféré continuer de l'aimer en silence. Enfin non, je mentirai en disant cela. Au début, j'étais indifférente. Plus rien n'avait d'importance, plus rien ne me faisait peur, plus rien ni personne ne comptait pour moi. C'est difficile à avouer, mais c'est la vérité et j'me dois de la dire. Je ne me suis même pas demandé comment j'en étais arrivée là, peut-être parce que cela n'avait pas vraiment d'importance, ou alors parce que j'savais trop bien que c'était juste le résultat de cette débauche décadente dans laquelle on s'était entrainé l'un et l'autre. A trop vouloir jouer on s'en mord les doigts.

Et si j'vous raconte cela en fait, c'est juste dans l'espoir que vous me compreniez. C'est bien égoïste et j'en suis désolée. J'en ai seulement assez d'être prise pour une personne que je ne suis pas. J'en ai assez qu'on ne me comprenne pas, et pire, qu'on me juge. Bref, maintenant je me tais.

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